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Coulisses

Témoignage : le camion à chevaux AML Haras de Jérôme Gonon, gérant de Cheval Ain Transport

Témoignage : le camion à chevaux AML Haras de Jérôme Gonon, gérant de Cheval Ain Transport

Donnons la parole à nos clients ! Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Jérôme Gonon, transporteur équin et fondateur de Cheval Ain Transport. Fin 2020, il a acheté son deuxième camion à chevaux consécutif chez Starterre. À bord de son AML Haras, il sillonne les routes de France pour amener les équidés de ses clients à destination.

Le transport pouvant être une source de stress importante pour les chevaux, il est primordial de les faire voyager dans un véhicule adapté, équipé de tous les éléments de sécurité nécessaires. Passionné d’équitation depuis toujours, il fait du bien-être des animaux qu’il transporte sa priorité absolue.

Découvrez dans cet interview pourquoi Jérôme Gonon a choisi Starterre et les camions Ameline pour son activité.

Comment s’organise votre planning au quotidien ?

Ma semaine s’organise autour des transports à réaliser. Je passe 5 à 6 jours sur la route, mais je reste disponible tous les jours, 24 h/24, en cas d’urgence vétérinaire. Au total, j’effectue entre 3000 et 4000 km par semaine, ce qui correspond à environ 80 h de travail (dont le nettoyage et la désinfection du camion, ainsi que le temps de chargement).

J’ai fait équiper mon camion AML Haras des options nécessaires pour obtenir l’autorisation de type 2 délivrée par la DDPP (direction départementale de la protection des populations). Elle me permet d’effectuer des transports longue durée, de plus de 8 h avec sortie du territoire et de plus de 12 h en France. Je veille toutefois à ne jamais aller au-delà de mes limites sur la route et ne passe généralement pas plus de 14-15 h dans mon camion.

Cela risque cependant changer en 2026, avec l’obligation de posséder un chronotachygraphe dans tous les véhicules utilitaires légers de plus de 2,5 tonnes effectuant des transports à l’étranger.

Camion Ameline Haras stalle.

Comment abordez-vous les chevaux craintifs ou n’ayant jamais voyagé en camion ?

Je suis fréquemment amené à transporter des chevaux non habitués ou craintifs, des poulains et même des chevaux sauvages. Pour ces équidés, je ne fais que du trajet individuel. Cela me permet de prendre le temps nécessaire pour les mettre en confiance et leur faire découvrir le camion. J’ai également ajouté plusieurs options dans mon camion pour l’adapter à ces chevaux. De nombreux éleveurs font d’ailleurs appel exclusivement à mes services pour le transport de leurs poulains.

Le premier transport est extrêmement important. Il s’inscrit dans l’apprentissage du jeune cheval et est décisif pour les trajets futurs. Généralement, les chevaux craintifs sont des chevaux qui ont rencontré un problème lors de transports précédents (accident, inconfort, claustrophobie, stress important, chaleur dans le véhicule, mal des transports à cause d’un conducteur peu consciencieux…).

Jerome Gonon avec son cheval.
© Jérôme Gonon

Personnellement je pense qu’il faut savoir ressentir l’état du cheval dans les premières secondes avant le chargement, cela permet de comprendre d’où vient le problème et d’essayer de le résoudre dans le calme et la patience.

Retrouvez les avis de ses clients sur sa page Facebook ou sur Google.

Vous êtes plutôt…

  • Copeaux ou paille ?

Copeaux, mais pas n’importe lesquels ! Uniquement des copeaux prévus pour la litière de chevaux (garantis sans bois traité, ni déchets de scierie) et sans poussière, ce qui est très important dans un espace confiné.

  • 10 000 ou 100 000 km/an ?

Je parcours en moyenne 150 000 km par an. Mon camion actuel a 18 mois et affiche 200 000 km. Pour mon activité et avec un entretien rigoureux, sa durée de vie est d’environ 500 000 km. Pour cela, je lave l’intérieur au Karcher tous les jours et graisse régulièrement les charnières et autres parties amovibles. Je fais la vidange tous les 45 000 km et la distribution tous les 190 000 km notamment.

  • Cabine 5 places assises ou home-car ?

Selon moi, la meilleure solution est la cabine courte en 3 places assises, qui offre un meilleur poids en charge utile. Pour mon activité, j’ai choisi une version en 2 places assises avec une cabine couchette. J’ai notamment remplacé les deux sièges d’origine par des modèles pivotants.

  • Porte ou hayon au-dessus du pont ?

Je préfère la porte car cela réduit le risque d’accident si un cheval se cabre pendant le chargement.

  • Porteur Renault ou Fiat ?

J’ai choisi un porteur Fiat car il offre plusieurs avantages face au Renault :
– Angle de braquage plus important
– Poids tractable de 3 tonnes (2,5 t pour les Renault)
– Châssis en entrée de gamme plus robuste

  • Stalle élevage ou mangeoire grille ?

Sans hésitation, la stalle élevage. La mangeoire est pour moi trop dangereuse pour le transport de chevaux non habitués et n’offre pas d’accès sécurisé lors des pauses.

Pour vous, quel est le top 3 des points forts de votre camion à chevaux ?

  1. La version stalle, avec la porte à double sens d’ouverture. Aucun autre constructeur ne le fait à ma connaissance.
  2. Les parois des bat-flancs réglables en 5 positions.
  3. Pour mon activité, les fenêtres latérales dans la partie sellerie, qui évitent que les jeunes chevaux se « jettent » par les fenêtres. Seul bémol, le risque que la pluie entre dans la sellerie en cas d’intempérie imprévu.
© Jérôme Gonon
© Jérôme Gonon

Un grand merci à Jérôme Gonon d’avoir pris le temps de répondre à nos questions. Vous souhaitez en savoir plus sur nos camions à chevaux Ameline ? Nos conseillons sont à votre écoute au 04 72 71 10 59.

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Rédacteur : Flavie Fabre - Crédits photos : Starterre.

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